Pour ranger les outils...


Oh non ! Il faut prendre la voiture qui pue et qui pollue pour amener tous les weekends tout un tas d'outils sur le jardin. Que vont faire les jardiniers de la goutte d'eau pour remédier à cette situation qui les plonge dans le plus profond embarras ? Jardiner à mains nues ? Creuser avec les dents ? Gratter la terre comme des taupes furieuses ? Ou plus simplement tout laisser tomber et s'allonger dans l'herbe au soleil pour juste profiter du temps qui passe lentement sous la voûte céleste où résonnent gaiement les chants des oiseaux de printemps ? Les solutions ne manquaient pas et furent l'objet de longues secondes de débats animés au sein du groupe mais elles semblaient toutes mener à une impasse.

Oh non ! Il faut prendre la voiture qui pue et qui pollue pour amener tous les weekends tout un tas d'outils sur le jardin. Que vont faire les jardiniers de la goutte d'eau pour remédier à cette situation qui les plonge dans le plus profond embarras ? Jardiner à mains nues ? Creuser avec les dents ? Gratter la terre comme des taupes furieuses ? Ou plus simplement tout laisser tomber et s'allonger dans l'herbe au soleil pour juste profiter du temps qui passe lentement sous la voûte céleste où résonnent gaiement les chants des oiseaux de printemps ? Les solutions ne manquaient pas et furent l'objet de longues secondes de débats animés au sein du groupe mais elles semblaient toutes mener à une impasse.

 

Alors, la magie de la réflexion de groupe triompha encore une fois d'un problème qui paraissait totalement insurmontable. "On pourrait laisser les outils dans le jardin" dit quelqu'un, "pas con" dit une autre, "oui mais ils vont se faire mouiller" remarqua subtilement un troisième, "y a qu'à y coller un bidule par dessus pour les protéger" déclara la plus ingénieuse du groupe. Et de fil en aiguille l'idée géniale, absolue, prit lentement forme dans nos cerveaux connectés, nous allions construire ce que nul être (à ma connaissance) n'avait eu encore l'audace d'imaginer : une petite maison pour ranger nos outils que nous appellerions "cabane à outils".

 

Dès lors, tout s’enchaîna à une rapidité fulgurante, tels de charmants castors, Franck et Guillaume ramenaient de jolis troncs d'acacia, telles de blanches cigognes, Benoît et Gwen assemblèrent patiemment les éléments de la structure de notre nid à outils et tel des fourmis architectes, Dominique et Dimitri clouèrent une à une chaque planche des murs. Surgit alors du sol, une installation à la beauté rare, munie même d'un procédé ingénieux que Léonard de Vinci n'aurait pas renié : une bâche clouée et plongée dans un bac permet (en plus d'améliorer les qualités esthétiques du lieu) de récupérer l'eau de pluie, témoignage éternel des frontières toujours repoussées du génie humain.

 

Car Rome ne s'est pas faite en un jour, et contrairement à ce que peuvent faire croire les photos, la construction n'est pas terminée. Oui, nous pouvons faire encore mieux, encore plus beau même si ça parait a priori impossible. Nous allons bientôt découvrir l'usage de la gouttière pour récupérer l'eau de pluie, nous ne désespérons pas de terminer le mur du fond et peut être arriverons nous enfin à inventer la porte, voir même le cadenas mais n'allons pas trop vite.

En attendant, il faut toujours venir au jardin avec la voiture qui pue et qui pollue... mais plus pour longtemps !

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Commentaires: 1
  • #1

    Franck (jeudi, 01 juin 2017 18:01)

    Quel suspens !!! :-)